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Affichage des articles du janvier, 2019

Nouvelles de DDU

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Un article au titre peu original, je dois l'admettre. Le temps passe ici à une vitesse démentielle, sans doute parce que le rythme de vie est bien rôdé sur la base, encore en mode "été", entre les rotations R2 et R3 de l'Astrolabe. Les semaines s'enchaînent à une cadence soutenue, je perds parfois le fil des jours. Il me paraît quand même important de donner quelques nouvelles à vous, fidèles lecteurs de ce blog, à propos des derniers jours, passés sur la base. Jeudi dernier, 17 janvier (déjà !), a eu lieu un exercice incendie grandeur nature, impliquant tous les hivernants de la TA69. Pour pallier à des incidents pendant l'hiver, trois équipes sont constituées parmi les hivernants : pompiers, sauvetage, hôpital... Et oui, il y a un hôpital à DDU. Il est baptisé Jean Rivolier, du nom du médecin hivernant de la TA7 en 1957, figure des terres australes et antarctiques françaises, également alpiniste, connu comme organisateur de la cordée victorieuse du M

Manip' Ornitho

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 Mardi 15 janvier, j’ai pu accompagner des ornithologues hors de la base pour une journée de manip’ terrain. Une journée riche en images et en souvenirs mémorables ! Les ornithos travaillent à DDU au bâtiment BIOMAR, le premier sur la droite dans la montée depuis la piste du Lion, qui se situe à proximité de la colonie de manchots Adélie appelée Antavia, étudiée depuis de nombreuses années sur l’île des Pétrels. Tous les manchots de cette colonie sont munis de transpondeurs, afin d’enregistrer leurs allées et venues, calculer la durée de leurs sorties en mer, étudier leurs zones d’alimentation, etc. Vue du quai du Lion vers Pétrels. De gauche à droite : BIOMAR, le radome VSAT, la centrale électrique, le séjour et le dortoir Les manchots viennent se reproduire tous les ans au même endroit, en général là où ils sont nés, mais il y a quand même un certain métissage entre colonies, par le biais de juvéniles qui en général ne se reproduisent qu’à partir de 3 ou 4 ans. P

Le radiosondage

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         Parmi les activités quotidiennes de la station météorologique Dumont d’Urville, la plus importante et emblématique reste celle du radiosondage quotidien, encore effectué manuellement. Le radiosondage consiste à envoyer des ballons-sondes dans l’atmosphère pour mesurer des paramètres essentiels tels que la température, l’humidité, la force et la direction du vent. L’observation en surface avec les stations météorologiques classiques est   indispensable, mais non suffisante pour la prévision du temps, car elle ne permet pas d’échantillonner l’atmosphère sur la verticale. La troposphère, fraction de l’atmosphère la plus proche du sol et épaisse de 8 à 18km en fonction de la latitude et de la saison, est le siège de la quasi-totalité des phénomènes météorologiques. Pour visualiser, on peut l’imaginer comme une superposition de minces couches de fluide s’écoulant à des vitesses différentes, avec pour chacune des propriétés physiques et thermodynamiques voisines. Ces co