Fin du jour polaire
Depuis quelques jours, la lumière est moins présente au milieu de la nuit, et le soleil se couche de plus en plus tôt derrière le continent antarctique.
Le 6 janvier correspond au dernier jour polaire : dès demain 7 janvier, le soleil se couchera à 0h37 pour se lever à 0h54 ! Pas de nuit noire dans l'immédiat, mais un changement progressif...
La semaine qui vient de s'écouler a été dense : festive avec le passage à la nouvelle année avec également un bon coup de vent au menu : rafale maximale de 144 km/h pour un vent moyen maximal de 88 km/h : on ne s'envole pas encore, mais la marche contre le vent se révèle très difficile à ces vitesses !
L'Astrolabe, présent dans la zone depuis le 31 au soir, a dû attendre que le vent baisse en dessous de 30 noeuds (55km/h) à partir du 2 en mi-journée pour accoster sur l'île du Lion, pour sa troisième rotation de l'été.
A son bord des campagnards d'été et des italiens en transit vers leur base de Mario Zucchelli, notamment.
Ce jour-là, j'effectuais mon deuxième voyage sur le continent pour aider mon collègue glaciologue à une manip' sur le terrain. Au retour, les passagers avaient débarqué : plein de gens inconnus et brouhaha inhabituel. On s'était habitués à cohabiter à 55 pendant plus de deux semaines !
Le lendemain, 3 janvier, l'Astrolabe est repartie dans l'est de la Terre Adélie, pour une petite campagne en mer, sur des sites historiques : Port Martin, ancienne base française où ont été effectués les deux premiers hivernages en Terre Adélie, entre 1950 et 1951, avant d'être totalement détruite par un incendie accidentel, puis Cape Denison, où des explorateurs australiens s'étaient installés du temps de l'age héroïque de l'exploration antarctique, il y a un peu plus d'un siècle.
Des sites particulièrement exposés au catabatique, car situés dans des baies surplombées par des glaciers, ce qui facilite l'écoulement de l'air froid depuis le continent.
Au programme, la récupération de données sur un marégraphe immergé, du photocomptage de manchots par hélicoptère, entre autres. Pour ma part, je suis resté à DDU, où il y a un peu plus de travail, pour les besoins de l'Astrolabe mais aussi pour ceux des pilotes d'avion qui font la navette entre D10, Dôme C et Mario Zucchelli et qu'on informe des conditions météo à D10 et DDU.
Pendant ce temps, les poussins Adélie continuent de grandir à une vitesse impressionnante : les premiers, qui ont vu le jour le 14 décembre, font presque la taille de leurs parents ! Ils repartiront tous vers le nord d'ici deux mois, et cela fera un grand vide sur la base.
Je profite de ce dernier message pour vous (re)souhaiter une très belle année 2019 !
Mention spéciale à Pauline qui fête aujourd'hui ses 29 ans, et à qui j'ai dédicacé ce ballon météo lancé par une journée estivale : température positive, vent faible, pas besoin de veste ni de gants !
Et enfin, le petit résumé climatologique sous forme de tableau !
Le 6 janvier correspond au dernier jour polaire : dès demain 7 janvier, le soleil se couchera à 0h37 pour se lever à 0h54 ! Pas de nuit noire dans l'immédiat, mais un changement progressif...
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| Lumière d'un soir d'été en Terre Adélie |
La semaine qui vient de s'écouler a été dense : festive avec le passage à la nouvelle année avec également un bon coup de vent au menu : rafale maximale de 144 km/h pour un vent moyen maximal de 88 km/h : on ne s'envole pas encore, mais la marche contre le vent se révèle très difficile à ces vitesses !
L'Astrolabe, présent dans la zone depuis le 31 au soir, a dû attendre que le vent baisse en dessous de 30 noeuds (55km/h) à partir du 2 en mi-journée pour accoster sur l'île du Lion, pour sa troisième rotation de l'été.
A son bord des campagnards d'été et des italiens en transit vers leur base de Mario Zucchelli, notamment.
Ce jour-là, j'effectuais mon deuxième voyage sur le continent pour aider mon collègue glaciologue à une manip' sur le terrain. Au retour, les passagers avaient débarqué : plein de gens inconnus et brouhaha inhabituel. On s'était habitués à cohabiter à 55 pendant plus de deux semaines !
Le lendemain, 3 janvier, l'Astrolabe est repartie dans l'est de la Terre Adélie, pour une petite campagne en mer, sur des sites historiques : Port Martin, ancienne base française où ont été effectués les deux premiers hivernages en Terre Adélie, entre 1950 et 1951, avant d'être totalement détruite par un incendie accidentel, puis Cape Denison, où des explorateurs australiens s'étaient installés du temps de l'age héroïque de l'exploration antarctique, il y a un peu plus d'un siècle.
Des sites particulièrement exposés au catabatique, car situés dans des baies surplombées par des glaciers, ce qui facilite l'écoulement de l'air froid depuis le continent.
Au programme, la récupération de données sur un marégraphe immergé, du photocomptage de manchots par hélicoptère, entre autres. Pour ma part, je suis resté à DDU, où il y a un peu plus de travail, pour les besoins de l'Astrolabe mais aussi pour ceux des pilotes d'avion qui font la navette entre D10, Dôme C et Mario Zucchelli et qu'on informe des conditions météo à D10 et DDU.
Pendant ce temps, les poussins Adélie continuent de grandir à une vitesse impressionnante : les premiers, qui ont vu le jour le 14 décembre, font presque la taille de leurs parents ! Ils repartiront tous vers le nord d'ici deux mois, et cela fera un grand vide sur la base.
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| Encore un qui réclame à béqueter ! |
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| Vue de la manchotière située près du bâtiment Lidar |
Je profite de ce dernier message pour vous (re)souhaiter une très belle année 2019 !
Mention spéciale à Pauline qui fête aujourd'hui ses 29 ans, et à qui j'ai dédicacé ce ballon météo lancé par une journée estivale : température positive, vent faible, pas besoin de veste ni de gants !
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| Joyeux anniversaire Pauline ! Derrière, le bâtiment météo où je travaille avec l'anémomètre sur le toît |
TM
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TNN
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TXX
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FFM
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FXY
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FXI
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INSOL
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-1.5°C
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-6.8°C le 31/12
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6.4°C le 18/12
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25.6 km/h
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88.5 km/h le 01/01
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143.6 km/h le 01/01
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369 h
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